les plantes invasives

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Le Séneçon en arbre ( Baccharis Halimifolia )

 

Quels sont les impacts écologiques sur la biodiversité?

  • Concernant les espèces végétales :
    Le feuillage du Séneçon en arbre prive les autres espèces végétales de toute lumière, ce qui impacte de façon importante la croissance de celles-ci. Une grande partie des sels minéraux indispensables pour les autres espèces sont absorbés par cet arbuste.
    Le Séneçon en arbre est connu pour être le maître absolu sur les espaces qu’il colonise. Effectivement, sa croissance exponentielle et sa forte production de graines ne laissent pas de place ni de temps aux espèces autochtones* de se développer.
  • Concernant les espèces animales :
    Cette fermeture de milieu entraîne donc une baisse considérable de la diversité faunistique comme par exemple les arthropodes** ou encore l’avifaune***.
    Effectivement, plusieurs espèces d’arthropodes s’en trouvent impactées mais pas que. En milieu dunaire, certaines espèces de grenouilles (Grenouille Pelobate) ou de tortues (Cistude d’Europe) disparaissent en raison de la présence de ces individus.

 


Quels sont les moyens de lutte réalisable sur le territoire Arzonnais ?

 

  • Arrachage manuel : Lorsque le sol est meuble (En Automne/Hiver). Cette lutte peut se réaliser avec différents outils (Bêche, pioche ou baccarache). Néanmoins, l’action doit être répétée tous les ans.

 

  • Le dessouchage et l’arrachage mécanique : Les souches de Séneçon en arbre peuvent être extraites au moyen d’ une mini-pelle, ce qui va donc limité les rejets.

 

  • La coupe et la taille : Lorsque les plants sont trop âgés, il est nécessaire de les tailler avec une tronçonneuse à moins de 10 cm du sol. Les déchets verts issus de la taille, doivent être exportés et incinérés. Les repousses issues des souches doivent être, les années suivantes, coupées grâce à un roto fil. Une dévitalisation sera à prévoir.

 

  • La dévitalisation au sel : L’usage de sel, interdit en tant que désherbant depuis 2005 mais un traitement des souches est encore possible.
    En amont de ce traitement, il faut prendre soin de vérifier une météo favorable sans pluie abondante dans les jours qui suivent. Cette méthode doit être réalisée entre mi-septembre et mi-octobre, car la plante rentrera en repos végétatif. Concernant les souches hautes de Séneçon en arbre, une petite coupe de rafraichissement sera à faire, suivie d’un ou plusieurs gros trous de 20 mm réalisés à l’aide d’une perceuse et seront, par la suite, remplis de sel. Le dépérissement de l’arbuste pour l’année suivante est pratiquement garanti. Concernant les souches au ras du sol, un petit monticule doit être placé sur la souche.

 

 

  • L’écopâturage : Concernant le Séneçon en arbre, les moutons donnent de très bons résultats. De préférence, l’écopâturage doit se faire sur des repousses (Après un broyage ou une fauche par exemple). Sur les zones humides, comme par exemple sur le site du Kerver (écopâturage contre la Renouée du Japon), il est fortement conseillé d’utiliser des races rustiques comme la chèvre des faussées ou encore la brebis avranchin.

 

 

* Espèces autochtones : Espèces animales ou végétales originaire de l’endroit où elles se trouvent.

** Arthropodes : Invertébrés au corps formé de segments articulés ( Insectes, arachnides, crustacés…).

*** Avifaune : L’ensemble des oiseaux d’un lieu.

 

 

Les parasites

La bactérie Xylella fastidiosa

Cet organisme nuisible de lutte obligatoire s’attaquant à un grand nombre d’espèces végétales,  mais bienheureusement non transmissible à l’Homme. Cette bactérie sévit actuellement en France (région PACA et Corse) et aucun remède n’a été trouvé pour l’éradiquer

Téléchargement : Plaquette Xylella Bretagne

Liste des végétaux sensibles à la Xylella fastidiosa : 15-02-2018_Liste végétaux sensibles à Xylella fastidiosa

 

 

 

 

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