La griffe de sorcière (Carpobrotus edulis)

Origine géographique

Originaire d’Afrique du Sud, la griffe de sorcière a été introduite en Europe vers la fin du XVIIe siècle pour des raisons principalement  ornementales. Néanmoins, elle servait également de fixation pour les talus et les déblais.

 

 

 

 

 


Comment la reconnaître?

Hauteur : Basse car espèce rampante ou pendante à plusieurs tiges par pied.

Feuilles : Très charnues car elles stockent  de l’eau dans l’ensemble des tissus. Les feuilles mesurent de 8 à 11 centimètres.

Couleurs/Taille et période de fleuraison : Les fleurs se développent au printemps et en été, et sont de couleur rose pourpre.

Ecologie/ Milieu de vie : Généralement, la griffe de sorcière se développe sur les secteurs littoraux où elle colonise les falaises rocheuses, les pentes rocailleuse, les hauts de plage et les dunes.


Quels sont les impacts de la griffe de sorcière sur nos territoires?

La présence de griffe de sorcière a  des impacts forts sur l’environnement :

  • Diminution du pH du sol sur les sites envahis (De différentes substances chimiques lors de la décomposition de ses feuilles). Cette diminution du Ph persiste et empêche la recolonisation d’autres espèces.
  • Une redoutable compétitrice pour la flore indigène, herbacée et même arbustive (Suite à la compétition pour l’eau et les éléments nutritifs, mais également par l’étouffement de la végétation préexistante)

Quelles sont les méthodes de lutte?

La méthode de lutte la plus efficace est l’arrachage manuel.

  • L’arrachage manuel se déroule en deux grandes étapes:

L’arrachage consiste à arracher manuellement les plants (Au plus vite afin de diminuer sa prolifération).  En aval de cet arrachage, un suivi stricte doit être réalisé afin d’améliorer l’efficacité de l’éradication : en effet, un suivi sur une période d’au moins 3 ans s’impose afin de supprimer les germinations apparues grâce aux graines contenues dans la banque de graines du sol mais aussi pour limiter les colonisations secondaires d’autres espèces invasives.

 

Partager cette page sur :