La Renouée du Japon (Reynoutria japonica)

Origine géographique:

Comme son nom l’indique, la Renouée du Japon est originaire du Japon. Cette espèce a été introduite en France dans un but ornemental dans les années 1940.

Au fil du temps, cette espèce s’est propagée sur  nos territoires. Comme la plupart des espèces invasives végétales, la Renouée du Japon possède un large spectre écologique, c’est-à-dire qu’elle peu coloniser un grand nombre de milieux. Néanmoins, on constate que sa présence est plus dense dans les milieux littoraux.

 

 

 

 

 


Comment la reconnaître?

Il existe plusieurs espèces différentes de Renouée : La Renouée de Sakhaline, la Renouée de Bohème, la Renouée à nombreux épis et la Renouée du Japon (Espèce présente sur le territoire Arzonnais).

La détermination de cette espèce s’avère très importante: 

Hauteur : 3m

Base : Tronquée

Pilosité des feuilles : Glabre (Sans poil, sans duvet)

Couleur des fleurs : Blanc verdâtre


 Quels sont les impacts de la Renouée du Japon sur nos territoires? 

La croissance de la Renouée est extrêmement rapide : En 2 semaines, elle peut croître de 2m!

Impacts écologiques :

  • Réduction de la concurrence liée à son feuillage très dense et à sa croissance extrêmement rapide.
  • Appauvrissement de la biodiversité (Grande réduction de la diversité floristique et faunistique aux endroits où elle s’est implantée).
  • Disparition d’espèces indigènes.

 

Impacts économiques :

  • Prolifération dans les parcelles cultivées : à moyen terme, l’espèce devient résistante aux produits phytosanitaires, son éradication est donc fortement compromise.
  • Lutte couteuse.

Quelles sont les méthodes de lutte?

  • La lutte préventive:Le meilleur moyen d’éviter une potentielle invasion de la Renouée est d’aménager les milieux en amont afin de diminuer le risque d’installation de cette plante. Pour ce faire, il faut favoriser l’installation et la protection des espèces indigènes afin de créer un couvert végétal relativement dense et une concurrence racinaire élevée. Cela limitera et freinera l’installation de l’espèce.
  • La fauche : Cette lutte concerne les milieux déjà envahis par cette espèce.

La fauche doit aller de pair avec la croissance rapide de la Renouée, c’est-à-dire au minimum une fauche par semaine d’Avril à Octobre.

Attention ! Cette méthode ne permettra pas l’éradication de l’espèce mais permettra seulement de limiter son expansion.

Important : Les déchets verts doivent être brulés sur place en prenant compte des périodes d’incinération et en ayant la dérogation nécessaire.

 

  • L’arrachage manuel: 

Cette méthode de lutte concerne seulement les jeunes pousses qui sont peu enracinés.

 

  • L’éco-pâturage:

C’est une méthode de lutte qui consiste à affaiblir la plante en la laissant se faire pâturer par différentes espèces de bovins (Vaches), ovins (Chèvres) ou équins (Chevaux).


Objectif et efficacité  de la lutte :

Le but du fauchage, de l’arrachage manuel et de l’éco pâturage est d’épuiser la plante. Néanmoins, d’après divers témoignages, 50 ans après une lutte minutieuse et très fréquente, la Renouée continue à pousser. Ce qui prouve bien la forte complexité d’éradication de cette espèce.

 

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